Du fait de leurs marchés spécifiques, les productions de plantes aromatiques et médicinales sont confrontées à des attentes extérieures fortes. D’une part, des attentes sociétales explicites de la part de consommateurs toujours plus conscients de leur alimentation, qui recherchent des produits de grande qualité organoleptique, avec une garantie de sécurité sanitaire. D’autre part, un environnement réglementaire strict, dont la segmentation présente des freins à plusieurs niveaux, mais dont l’objectif est axé sur la sécurité sanitaire pour protéger les consommateurs.
Les opérateurs économiques sont ainsi confrontés à des enjeux techniques qui jalonnent le processus de transformation des plantes :
- des enjeux liés à la maîtrise des conditions de séchage pour éviter l’altération des propriétés et la perte de qualité des végétaux ;
- des enjeux liés à la débactérisation afin d’assurer la sécurité sanitaire tout en préservant les qualités du produit ;
- des enjeux de conservation pour garantir les propriétés du produit durant toute sa durée de conservation, voire pour allonger cette dernière.
A la maîtrise de ces enjeux s’ajoute également une volonté collective de réduire les charges liées à la transformation des PAM (dont, en moyenne, 50 % des coûts énergétiques lui sont alloués), afin d’augmenter les performances économiques et réduire les impacts environnementaux.
C’est dans ce contexte particulier que s’inscrit le projet de recherche Essica. Cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme de coopération Interreg Alcotra, ce projet s’intéresse spécifiquement à la filière des plantes aromatiques et médicinales entre la France et l’Italie.